Depuis cinquante-et-un ans, le Chœur Grégorien de Tours enseigne et chante le chant grégorien, dit aussi « plain-chant ». Mixte dès son origine, il répète une fois par semaine, sept mois par an. Il chante en Touraine et plus loin : cathédrales du Mans, de Chartres, d’Amiens, de Dijon. Il essaie de donner du sens aux textes liturgiques, de mettre en valeur la richesse et la diversité de compositions qui souvent datent de plus d’un millénaire.

M^me Sacleux a suivi une formation à l’école du Louvre en histoire de l’art, et en conservation-restauration de sculptures à l’Institut National du Patrimoine (mention Très Bien).
Arthema est une entreprise nantaise intervenant dans la conservation-restauration d’œuvres sculptées en bois, pierre ou plâtre, de peinture murale, ainsi que dans le conditionnement de textiles comme par exemple les vêtements sacerdotaux. Les équipes d’Arthema travaillent principalement dans le Grand Ouest. L’entreprise, basée à Nantes, est intervenue notamment à Saint-Brieuc, à la cathédrale de Rennes, à Notre-Dame de Bon Port à Nantes… En charge du pôle restauration des sculptures pierre, M^me Sacleux intervient en 2022 à la Sainte Chapelle à Paris, et participera prochainement à la restauration de l’église Saint-Germain de Bourgueil. Elle a participé à la restauration d’ensemble sculptés monumentaux : hôtel de ville de Saumur, retables lavallois en pierre et marbre de Ploërmel et de Noirmoutier, cathédrales d’Amiens, de Reims... Avec ses collègues, elle assiste les maîtrises d’œuvre dans les études préalables aux restaurations (églises de Vouvant, Fontenay-le-Comte, cathédrale du Mans) et mène également des interventions de sauvegarde d’urgence, comme au château des ducs à Nantes.
Domiciliée à Saint-Michel-sur-Loire, elle cherche à développer son activité de restauratrice dans cette région.

Parmi le « trésor » de la collégiale Saint-Jean-Baptiste se trouve un ensemble de vêtements liturgiques richement brodés de fils d’or et d’argent. Ces vêtements sont des chapes et chasubles du XIX^ème siècle.

Florian Haffner fabrique des vielles à roue, des épinettes des Vosges et des dulcimers.

Meeduza est le nom d’artiste de M^me Soo-Jim. M^me Soo-Jim, très attachée au patrimoine français catholique et à son histoire, opta pour une reconversion artistique lors de son arrivée en Touraine en octobre 2021. M^me Soo-Jin dessine, peint et fabrique des objets, des accessoires chrétiens en bois et en résine époxy, qu’elle vend sur les marchés et qu’elle vendra prochainement grâce à son site internet.

Issue d’une famille de violonistes, M^me Chloé Michaud grandit entourée de violons et de violoncelles. Elle étudia à l’école de Newark-on-Trent en Angleterre. Après avoir travaillé pendant deux ans à Bruxelles, elle ouvrit son propre atelier en 2013 à Tours. Avec plus de 20 ans d’expérience dans la fabrication, la restauration, la location et l’entretien des quatre familles d’instruments de quatuor, elle est une luthière indépendante passionnée proposant des violons altos et violoncelles allant des plus petites tailles à l’entier.
L’atelier de M^me Chloé Michaud est localisé au 56, rue du Rempart à Tours.

À l’issue de ses études de graphiste à l’école Estienne à Paris, M. Prochasson s’initia à la lutherie classique, après plusieurs séjours dans les ateliers Crémonais. Depuis 1989, il se consacre essentiellement à la construction en interprétant les plus prestigieux modèles italiens. Ses violoncelles furent récompensés en 1985 à la triennale de Crémone (4^e place) et depuis il enchaîne les reconnaissances internationales (concours international de Paris 1991 – 4^e place – ; triennale de Crémone 1994 – mention d’honneur pour un violoncelle – ; cello festival of Manchester 1996 – prix spécial pour la meilleure sonorité – ; Viola 2009 – finaliste – ; Musicora 2012 – double « coup de cœur », celui de Gérard Caussé pour un alto et celui de Phillipe Muller et de François Kiffer (quatuor Modigliani) pour un violoncelle – ; Violocellenseine 2012 – double « coup de cœur » pour un violoncelle baroque de la part d’Ophélie Gaillard et du public). M. Prochasson fabrique ses violoncelles en s’inspirant de modèles de Stradivarius et de l’école italienne. À cette fin, il utilise des matériaux précieux : bois d’érable et d’épicéa, cheville en palissandre modèle cœur, cordier en palissandre “bois d’harmonie”, pique Bender en carbone ou titane, le rendu final étant en verni patiné ou de couleur rouge brun légèrement craquelé.